RĂ©ponse(1 sur 5) : Bon sur une Ăźle sans objets ok, mais il faut quand mĂȘme y avoir des arbres, des rochers, de la nourriture des animaux terrestres ou marin et autres etc sinon vous vivrez pas assez longtemps pour mesurer quoi que cela soit. Alors dans UNARTICLE : « 300 jours seul sur un Ăźle dĂ©serte » Dans le numĂ©ro de novembre 2009 de GĂ©o Ado, pages 42 Ă  47, dĂ©couvrez l’histoire incroyable de Xavier, un aventurier Suisse qui est restĂ© 300 jours seul sur une Ăźle dĂ©serte perdue au milieu de l’OcĂ©an Pacifique. Ce Robinson volontaire nous raconte avec sincĂ©ritĂ© les Amusetoi Ă  monter cette petite Ăźle avec ses personnages pour inventer une histoire de pirates. Montage. Imprime en couleur ou en noir et blanc la planche, les personnages et les autres accessoires sur du papier 160g. DĂ©coupe tous Gourde ForcĂ©ment si on part du principe qu’il existe des sources d’eau potable sur notre Ăźle dĂ©serte, alors il faut absolument avoir une gourde ou autres contenants, car qui dit Ăźle dĂ©serte, dit souvent forte chaleur et on peut SĂ©chapper de l’üle : construire un radeau; Afin de rĂ©investir leurs connaissances, mais aussi de dĂ©velopper leur imaginaire et leur confiance en eux, Marie et Dominique ont rendu visite aux Ă©lĂšves Ă  l'occasion de 6 ateliers, pour Vay Tiền Online Chuyển KhoáșŁn Ngay. Forum Accueil du forum Science ludique la science en s'amusant Sur une ĂŻle dĂ©serte  RĂ©pondre Ă  la discussion Affichage des rĂ©sultats 1 Ă  17 sur 17 11/09/2004, 12h09 1 P-plum Sur une ĂŻle dĂ©serte - Bonjour, "voivi une des cĂ©lĂšbres questions du concours d'Edison "Imaginez que vous ayez Ă©tĂ© abandonnĂ© sur une Ăźle tropicale de l'ocĂ©an Pacifique, sans outillage. Comment pourriez-vous renverser un rocher de granit de 30 m de long sur 5 m de haut pesant trois tonnes ?" extraits du livre de Yakov Perelman. - 11/09/2004, 12h20 2 Re Sur une ĂŻle dĂ©serte 11/09/2004, 12h29 3 Simonus Re Sur une ĂŻle dĂ©serte "La libertĂ© consiste Ă  ne dĂ©pendre que des lois." Voltaire 11/09/2004, 12h38 4 P-plum Re Sur une ĂŻle dĂ©serte C'est quoi ces rĂ©ponses ??! Il y a une solution physique... Encore faut-il savoir que le densitĂ© du granit est de 3g/cm3... Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 11/09/2004, 12h42 5 JPL Responsable des forums Re Sur une ĂŻle dĂ©serte Je n'ai jamais Ă©tĂ© trĂšs douĂ© en calcul, mais un rocher de cette taille ne pesant que 3 tonnes n'existe pas il serait plus lĂ©ger que l'eau. Rien ne sert de penser, il faut rĂ©flĂ©chir avant - Pierre Dac 11/09/2004, 12h44 6 Re Sur une ĂŻle dĂ©serte Cela signifie que ton rocher a entre 6 et 7 cm d'Ă©paisseur. Il suffirait presque de souffler dessus. Plus sĂ©rieusement, de creuser le sable dessous, sur toute la longueur et de se sauver vite fait. 11/09/2004, 12h51 7 P-plum Re Sur une ĂŻle dĂ©serte Et pourtant, ça existe bien... J'ai bien Ă©crit 30 m de longueur et 5 m de haut... Autre indice on peut le renverser Ă  mains nues... 11/09/2004, 12h54 8 P-plum Re Sur une ĂŻle dĂ©serte dĂ©solĂ© FĂ©lix, j'avais sautĂ© ton message sans faire exprĂ©s. Ta rĂ©ponse est exact 1/ 30 x 5 = 0,0066m, soit env. 7 mm Donc ce mur a bien une Ă©paisseur de 7mm. maintenant, question bonus quelle force faut-il exercer pour le faire tomber ? 11/09/2004, 12h54 9 ixi Re Sur une ĂŻle dĂ©serte salut Ă  tous, c'est vraiment c** comme question , parce que le principe est que le rocher est trĂšs plat et parallelepipĂ©dique....alors oui, c'est simple. Mais si, par malchance, il est en forme de T ou de H -ce qui n'est pas plus imvraisemblable que le rocher super plat- et ben, pour le renverser, tu vas t'amuser .... 11/09/2004, 12h57 10 P-plum Re Sur une ĂŻle dĂ©serte Imagineons qu'il soit parallĂ©lĂ©pidĂ©dique... 12/09/2004, 12h24 11 boardingman Re Sur une ĂŻle dĂ©serte Pour un bloc de 30 m sur 5 qui fait 3 tonnes, on sait que le granit a une masse volumique de 2600 kg par mĂštres cubes. Le bloc fait donc 3000 sur 2600 soit 1,1538 mĂštres cubes. On peut donc en dĂ©duire son Ă©paisseur qui est de 1,1538 sur 30 multipliĂ© par 5 soit 0,001923 mĂštre soit environ 2 millimĂštres. Un lĂ©ger coup de vent devrait donc suffire Ă  le faire tomber. Il faudrait creuser dans le sable avec ses mains sous le rocher jusqu’à son milieu, le trou doit ĂȘtre assez profond pour que le rocher puisse basculer Ă  la verticale. Le granit se trouvant uniquement sur les vieux continents, il est impossible de trouver sur une Ăźle tropicale un bloc de granit C’est un bloc de 2 cm d’épaisseur maximum. Pour le renverser je m’appuie nĂ©gligemment sur le bloc sans que personne ne me voit et hop il tombe. Et je fais comme si ce n’était pas moi. 12/09/2004, 14h07 12 trnsisteric_du_39 Re Sur une ĂŻle dĂ©serte 12/09/2004, 19h36 13 Re Sur une ĂŻle dĂ©serte pour le bloc, il est placĂ© aux iles seychelles c'est usper important de dire qu'il se trouve au seychelle sinon, y'en a plein qui vont pas te croire... hihihi au fait je veux bien que tu m'envois faire l'expĂ©rience in-situe, histoire de verifiĂ© la thĂ©orie... je te fait un protocole expĂ©rimental basĂ© sur une quinzaine de jours, ça devrais le faire.. 13/09/2004, 11h12 14 boardingman Re Sur une ĂŻle dĂ©serte Non car les bloc ne sont PAS en ton voyage a titre experimental n'a pas lieu d'etre mais si tu veux j'ai entendu dire que dans la Creuse il y en avait des bloc de si tu veux tu peux aller 13/09/2004, 11h30 15 P-plum Re Sur une ĂŻle dĂ©serte le bloc de granit sur une Ăźle tropicale, c'est uniquement pour la forme de l'Ă©noncĂ©. MĂȘme, il est invraisemblabe qu'une telle roche reste en position verticale car une simple brise permettrait de la renverser. C'est juste un problĂšme pour "s'amuser" Ă  faire des calculs, pas un problĂšme pour la vie courante... 21/09/2004, 22h24 16 kalywake Re Sur une ĂŻle dĂ©serte EnvoyĂ© par P-plum "Imaginez que vous ayez Ă©tĂ© abandonnĂ© sur une Ăźle tropicale de l'ocĂ©an Pacifique, sans outillage. Comment pourriez-vous renverser un rocher de granit de 30 m de long sur 5 m de haut pesant trois tonnes ?". En le poussant Ă  mains nues tout simplement ! ... A un problĂšme, il y a des tas de solutions ! 22/09/2004, 19h56 17 P-plum Re Sur une ĂŻle dĂ©serte EnvoyĂ© par kalywake En le poussant Ă  mains nues tout simplement ! ... ce qui revient Ă  ce qu'a dit boardingman... Imaginez-vous sur une surface horizontale parfaitement lisse. Comment pourriez-vous alors vous dĂ©placer dans une direction particuliĂšre ? je prĂ©cise, pour Ă©viter les remarques des super-rĂ©alistes, qu'il s'agit d'une situation imaginaire Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 15h30. Tous nos outils sont dĂ©sormais accessibles Ă  prix solidaire, sur participation libre Ă  partir de 1€. Les Box, les activitĂ©s, les programmes et formations, tout ! Le principe est simple donnez ce que vous pouvez/ressentez, chaque don nous soutient Ă©normĂ©ment alors merci ! Sur ce blog, j’ai dĂ©jĂ  abordĂ© + de 30 idĂ©es pour qu’écrire rime avec plaisir, pour que les plus jeunes apprennent Ă  Ă©crire en s’amusant, et que les plus grands conservent le plaisir d’écrire. J’ai Ă©galement Ă©crit un article pour vous prĂ©senter les 3 façons de rĂ©diger des dissertations selon Antoine de la Garanderie, et bien sĂ»r, les conseils associĂ©s Ă  chacune de ces trois mĂ©thodologies pour amĂ©liorer ses Ă©crits. Dans cet article, on va parler de l’invention et de l’écriture d’une histoire. Pourquoi inventer une histoire ? Ceux qui ont beaucoup d’imagination ne se sont peut-ĂȘtre jamais posĂ© cette question. À quoi servent touts ces exercices d’expression Ă©crite que l’on nous proposait Ă  l’école ? Personnellement, c’était souvent ce que j’aimais le plus, mais pour ceux qui n’aiment pas Ă©crire ou qui se considĂšrent comme peut crĂ©atifs, la question se pose rĂ©ellement pourquoi inventer une histoire ? Voici quelques Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses Par envie, par amour de se raconter des histoires Ă  soi-mĂȘme, et Ă  d’autres, que ce soit Ă  l’oral ou Ă  l’écrit. Pour s’évader, pour inventer quelque chose qui nous transporte d’abord nous-mĂȘme, qui nous fait voyager dans d’autres lieux, vivre d’autres aventures, rencontrer d’autres personnalitĂ©s. Pour se vider la tĂȘte quand on a plein d’idĂ©es, tout le temps, inventer une histoire permet de les rĂ©unir, de les organiser et de les libĂ©rer. Mais inventer une histoire, c’est aussi un loisir pour certains, comme d’autres iraient faire du sport ou jouer Ă  un jeu vidĂ©o. Afin d’exorciser inventer une histoire, c’est mettre un bout de soi, ou parler de l’inverse de soi. Dans les deux cas, c’est le moyen de parler de la peur, de la mort, de l’amour, du doute, de la foi, de la trahison, de la jalousie, et de tant d’autres sujets qui peuvent ou non nous tenir Ă  cƓur. Pour dĂ©velopper sa crĂ©ativitĂ© et son imagination oui, certaines personnes en ont plus que d’autres. Peut-ĂȘtre aussi parce qu’elles l’ont plus laissĂ©e s’exprimer. Inventer une histoire c’est accepter des idĂ©es farfelues, et dĂ©couvrir de jolies idĂ©es au milieu. Par dĂ©fi il y a plein de jeux et d’ateliers qui donnent un contexte dans lequel on doit inventer une histoire. Par exemple inventer une histoire avec des mots imposĂ©s piochĂ©s au hasard dans un magazine ou donnĂ©s par une autre personne on joue Ă  cela avec DjanaĂ©, elle me donne trois mots et j’invente une histoire Ă  partir de ça, c’est trĂšs rocambolesque ; inventer une histoire en un nombre de mots limitĂ©s ; inventer une histoire sur une thĂ©matique prĂ©cise ; inventer la suite d’un texte, etc. Pour dĂ©velopper le langage, le vocabulaire, la grammaire
 Inventer une histoire c’est mettre ses idĂ©es en mots, que ce soit Ă  l’oral ou Ă  l’écrit. Le contenu est aussi important que le contenant et inventer des histoires est une jolie façon de s’entraĂźner Ă  Ă©crire sans faute, Ă  conjuguer les verbes comme il faut, Ă  ĂȘtre cohĂ©rent dans le choix des temps de conjugaison, Ă  faire des phrases soignĂ©es, Ă  chercher des synonymes pour Ă©viter les rĂ©pĂ©titions, employer des figures de style, ou encore travailler un champ lexical, etc. Pour s’exprimer certains expriment ce qu’ils vivent, ce qu’ils pensent ou ce qu’ils ressentent par la musique, la peinture, le sport
 et pourquoi pas en racontant des histoires ? Certaines personnes ne cherchent pas d’idĂ©es en particulier mais en ont plein naturellement. Les mettre en histoire, c’est leur donner une chance de vivre. Afin de faire ressentir une Ă©motion en particulier pour faire rire, Ă©mouvoir, sensibiliser, faire peur
 Parfois, inventer une histoire pour les autres et non pour soi, c’est sympa. Par nĂ©cessitĂ© que l’on soit un grand Ă©crivain ou conteur, ou au contraire un auteur dont les textes n’ont jamais Ă©tĂ© lus par personne, parfois, raconter est un besoin. Qu’il s’agisse de quelque chose qui s’est rĂ©ellement passĂ©, ou d’un rĂ©cit fictif, raconter une histoire peut ĂȘtre une mission personnelle qui, lorsqu’elle est achevĂ©e, laisse un sentiment de paix et d’accomplissement. Comment inventer une histoire ? Je ne crois pas qu’il existe de rĂšgle prĂ©dĂ©finie. Je ne suis pas une spĂ©cialiste, je suis juste quelqu’un qui a toujours aimĂ© Ă©crire, mais qui ne s’est autorisĂ©e Ă  Ă©crire une rĂ©elle histoire qu’à l’ñge de 30 ans. Je vois aussi comment cela a dĂ©bloquĂ© chez DjanaĂ© l’envie d’inventer des histoires Ă  son tour. C’est pour cette raison que je me suis dit que ce serait sympa de partager quelques idĂ©es pour vous motiver vous, ou donner envie Ă  vos enfants/Ă©lĂšves d’inventer Ă  leur tour, des tas d’histoires. Partir d’un thĂšme Choisissez ou proposez un thĂšme d’écriture. Lorsque l’on dĂ©finit un cadre Ă  l’avance, la crĂ©ativitĂ© qui parfois est un peu fouillis » est obligĂ©e de se canaliser pour rentrer dans ce thĂšme. Beaucoup de personnes aiment ĂȘtre guidĂ©es pour ne pas partir dans tous les sens. Personnellement, parfois je me dis qu’un thĂšme ne m’inspire pas du tout, mais en arriĂšre-plan, mon cerveau y pense. Et si on accepte le dĂ©fi, cela nous permet de nous aventurer dans de nouveaux domaines, dans de nouveaux styles d’écriture, de penser diffĂ©remment » de d’habitude et la crĂ©ativitĂ© se nourrit des expĂ©riences inĂ©dites. DerniĂšrement, j’ai participĂ© Ă  un concours d’écriture dont le thĂšme Ă©tait Anima ». Il fallait inventer un rĂ©cit dans un univers alternatif conte, fantastique, fantasy, anticipation ou science-fiction avec un lien particulier entre le hĂ©ros ou l’hĂ©roĂŻne et un animal. Je me suis dit bof ». J’ai fermĂ© mon ordinateur en me disant trĂšs peu pour moi, merci ». Quelques jours plus tard, je me suis rĂ©veillĂ©e avec une idĂ©e et je me suis inscrite. Et c’est une aventure incroyable ! Alors voici quelques idĂ©es de thĂšmes Ă  choisir un genre » d’écriture conte, rĂ©cit fantastique, romance, policier, aventure
 un mot fleur, loup, maman, anniversaire, ballon
 un contexte un lieu particulier une Ăźle, le salon d’une maison, un avion
, une situation prĂ©cise la seconde guerre mondiale, le Moyen-Âge, les Vikings
, etc. une idĂ©e cela pourrait ĂȘtre un chiffre une fois, j’ai vu un concours d’écriture sur le thĂšme 12 », une couleur imaginez une histoire qui s’articule sur la thĂ©matique du rouge, un Ă©lĂ©ment l’eau par exemple, ou encore un sentiment la honte, la peur ou la joie
. Les idĂ©es ne manquent pas. Partir d’une idĂ©e personnelle C’est une solution quand on n’aime pas les thĂšmes imposĂ©s, ou quand on a dĂ©jĂ  de belles idĂ©es en tĂȘte et qu’on a envie de les explorer. Et lĂ , il y a plusieurs façons de faire. Certaines personnes vont d’abord Ă©laborer la structure de leur histoire avec le dĂ©but, les embĂ»ches les pĂ©ripĂ©ties, la fin, et ensuite seulement, commencer Ă  Ă©crire. D’autres vont dĂ©marrer leur histoire, et voir ce que ça donne, quitte Ă  retravailler le texte plusieurs fois avant qu’il soit abouti. On peut aussi partir d’un ou de plusieurs personnages, avoir une idĂ©e de ce qui va se passer, mais se laisser guider en fonction des personnages. Certains auteurs vont mĂȘme dire, en rigolant, que parfois, leurs personnages prennent le contrĂŽle de leur histoire et font plein de choses qui n’étaient pas du tout prĂ©vu. Il est aussi possible de laisser les choses mĂ»rir dans sa tĂȘte un certain moment, le temps que la trame principale soit claire, avant de laisser sortir l’histoire. Bref, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire. Par contre, ce qui est sĂ»r, c’est qu’à un moment donnĂ©, il faut commencer Ă  Ă©crire. Personnellement, ça dĂ©pend des histoires. Pour mon premier roman, je l’ai laissĂ© mĂ»rir pendant prĂšs de deux ans, me disant que c’était juste une folle idĂ©e passagĂšre comme j’en ai souvent. Et puis ça devenait de plus en plus concret. Le jour oĂč je me suis lancĂ©e, je savais exactement oĂč j’allais, mĂȘme si je n’avais pas tous les dĂ©tails et rebondissements, je savais comme j’allais articuler le rĂ©cit. Et en deux mois, j’avais Ă©crit plus de 200 pages Word ensuite, il y a eu la partie moins drĂŽle de correction et réécriture de certains passages, mais quelle joie de voir mon idĂ©e aboutie. Pour mon deuxiĂšme roman, c’est ce que je vous disais plus haut, je n’avais aucune idĂ©e, c’est le thĂšme imposĂ© Anima » qui me l’a fait naĂźtre et j’ai dĂ©marrĂ© sans savoir du tout oĂč j’allais. Mon texte a Ă©tĂ© sĂ©lectionner pour aller en finale, avec un travail de réécriture et surtout, la fin de mon histoire Ă  terminer dans un temps trĂšs limitĂ©. Je me rends compte que je n’aurais jamais pu inventer une telle histoire de moi-mĂȘme. C’est quelque chose de totalement dĂ©stabilisant et en mĂȘme temps grisant. En parallĂšle, j’ai plusieurs autres histoires dans la tĂȘte qui s’affinent petit Ă  petit, avec des idĂ©es qui viennent de moi, et ça cogite, ça cogite. Donc non seulement, ce n’est pas pareil selon les personnes, mais en plus, une mĂȘme personne peut fonctionner diffĂ©remment selon les histoires. Partir de l’idĂ©e de quelqu’un d’autre C’est encore une autre façon d’ĂȘtre crĂ©atif. J’entends parfois ah, mais Ă  quoi ça sert de réécrire telle ou telle histoire, ça a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait, il n’y a pas assez de nouvelles idĂ©es Ă  explorer ? » La crĂ©ativitĂ© ce n’est pas seulement inventer quelque chose de nouveau, c’est aussi rĂ©inventer quelque chose dĂ©jĂ  existant, se l’approprier, transmettre autre chose, adopter un autre point de vue, s’attarder sur tel dĂ©tail plutĂŽt qu’un autre. Vous connaissez sĂ»rement l’adage rien ne se perd, rien ne se crĂ©e, tout se transforme. » Pourquoi est-ce que ce serait diffĂ©rent avec le fait d’inventer une histoire ? On peut inventer une histoire Ă  partir de l’idĂ©e de quelqu’un d’autre. Nos idĂ©es rajouteront forcĂ©ment quelque chose d’autre. Alors bien sĂ»r, je ne dis pas qu’il faut plagier, mais se rĂ©approprier, et s’amuser, tout simplement. Des idĂ©es ? Un autre narrateur prendre un conte ou une histoire connue que l’on aime bien et réécrire l’histoire au-travers d’un autre personnage. Cela change la perception des Ă©vĂ©nements, les sentiments ne sont pas les mĂȘmes, et on peut explorer quelque chose de totalement nouveau. Par exemple, réécrire Blanche-Neige sous le regard de la sorciĂšre, ou d’un des nains. On peut aussi réécrire une histoire Ă©crite Ă  la troisiĂšme personne, Ă  la premiĂšre personne. Le lecteur n’a plus accĂšs aux sentiments et pensĂ©es des autres personnages, ce qui change totalement l’interprĂ©tation du rĂ©cit. Dans une autre Ă©poque prendre une cĂ©lĂšbre histoire et la transposer Ă  notre Ă©poque, pour voir ce qui est de l’universel et ce qui est du contexte. Par exemple, RomĂ©o et Juliette Ă  Paris en 2019. En rajoutant un personnage rajouter un personnage change forcĂ©ment le cours de l’histoire, parce que chaque personnage a sa personnalitĂ©, agit d’une certaine façon, et influe sur le cours des Ă©vĂ©nements. Par exemple, on pourrait rajouter une grenouille dans Le livre de la jungle ». En Ă©crivant la suite prendre le dĂ©but d’une histoire et inventer la suite, c’est toujours un exercice Ă  la fois rigolo et difficile, parce que l’idĂ©e, c’est de rester dans le style » d’écriture de l’auteur original, tout en narrant des faits de notre propre imagination. Par exemple, inventer la suite de Cyrano de Bergerac aprĂšs la fameuse tirade du nez. En Ă©crivant l’histoire d’un film souvent, les films sont adaptĂ©s de romans, ce qui implique que le rĂ©alisateur soit obligĂ© de choisir quelles scĂšnes mettre Ă  l’écran et lesquelles supprimer. Sinon le film durerait des heures et des heures. Et si on faisait l’inverse ? Choisir un film et Ă©crire l’histoire. Il y aura forcĂ©ment des choses en plus, des scĂšnes approfondies, des sentiments plus explorĂ©s. Par exemple, Ă©crire l’histoire du Titanic. Comment Ă©crire des histoires ? Trouver des idĂ©es pour inventer une histoire, ce n’est plus vraiment un problĂšme, mĂȘme lorsqu’on pense avoir peu d’imagination. Toutes les pistes que je viens de vous donner sont de jolis chemins Ă  explorer. En revanche, Ă©crire une histoire, il n’y a qu’en s’entraĂźnant qu’on s’amĂ©liore. Voici mes astuces personnelles J’ai toujours un carnet de notes papier et numĂ©rique, sur mon tĂ©lĂ©phone pour noter les idĂ©es quand elles dĂ©boulent parce qu’elles sont filoutes les idĂ©es, elles arrivent souvent quand on fait totalement autre chose sous la douche, au moment de s’endormir, quand on discute avec quelqu’un
. C’est normal, notre cerveau fait sans cesse des milliers de connexions neuronales et parmi elles, Ă©mergent des idĂ©es. Souvent, on se dit elle est tellement bien cette idĂ©e, c’est sĂ»r que je ne l’oublierai pas ! » Et on l’oublie 😛 Je fais une liste de mes personnages parfois je les dĂ©taille avant de dĂ©marrer l’écriture, et parfois, je les affine au fur et Ă  mesure du rĂ©cit. Quoi qu’il en soit, j’ai un document spĂ©cial personnages » dans lequel je note les Ă©lĂ©ments importants spĂ©cifique aux personnages. Si plus tard je ne me souviens plus de tel trait de caractĂšre, ou telle caractĂ©ristique physique, il n’y a plus qu’à jeter un Ɠil pour vĂ©rifier. La liste des personnages permet aussi de clarifier les liens entre chacun, et les prĂ©noms, pour Ă©viter des prĂ©noms qui se ressemblent trop Ă  moins que ce soit fait exprĂšs, mais l’idĂ©e est d’éviter d’embrouiller le lecteur. Je fais une mini description des lieux pour mon monde totalement imaginaire de mon deuxiĂšme roman DjanaĂ© et les trois tribus », pour ĂȘtre cohĂ©rente lorsque mes personnages passent d’une terre Ă  une autre, j’étais obligĂ©e de cartographier mon univers pour ne pas me tromper. Mais j’ai appris que mĂȘme pour une histoire dans un environnement connu, il est important de visualiser les endroits oĂč les personnages sont souvent. Par exemple, dans mon premier roman Les DĂ©boussolĂ©s Anonymes », lors de la relecture, on m’avait dit que les deux endroits oĂč l’hĂ©roĂŻne est souvent, Ă  savoir le salon de thĂ© oĂč elle travaille et la librairie d’en face, on n’arrivait pas Ă  visualiser les lieux. La raison Ă©tait simple, dans ma tĂȘte, c’était flou, neutre. Il a fallu que je m’imagine les lieux, pour les dĂ©crire, pour que le lecteur s’y voit Ă  son tour. J’ai une page sommaire qui est le squelette de mon histoire je note sous forme de listes les Ă©vĂ©nements importants, dans l’ordre, que j’ai dĂ©jĂ  en tĂȘte. Au fur et Ă  mesure que j’écris, je rajoute les Ă©lĂ©ments qui me viennent pour plus tard, et lorsque j’en ai enfin intĂ©grĂ© un dans un chapitre, je le supprime de ma liste. Ainsi, je suis sĂ»re de ne pas passer Ă  cĂŽtĂ© de ce qui est important dans le dĂ©rouler de l’histoire. AprĂšs, il m’arrive aussi de supprimer certains Ă©lĂ©ments de la liste quand je me rends compte qu’ils ne sont pas aussi pertinents que je le pensais. L’écriture d’une histoire est toujours en mouvement. Rien n’est figĂ©, arrĂȘtĂ©. Je relis. Beaucoup. DĂ©jĂ , j’ai un correcteur automatique sur mon ordinateur. Mais il ne repĂšre pas tout. Je relis plusieurs fois parce que je dĂ©teste repĂ©rer les fautes quand je lis un livre, alors me dire que je pourrais procurer cette sensation Ă  un lecteur, ça me hĂ©risse le poil. Ceci dit, entre la fatigue, le fait d’écrire beaucoup de mots d’un coup, d’ĂȘtre centrĂ©e sur son Ă©cran, forcĂ©ment, on en laisse passer. Alors relire plusieurs jours aprĂšs permet dĂ©jĂ  d’en Ă©liminer un bon nombre. Et surtout, je fais relire mes textes en Ă©tant prĂȘte Ă  recevoir les critiques constructives. C’est comme ça qu’on s’amĂ©liore. Et pour les plus jeunes ? Les plus jeunes aussi peuvent inventer des histoires. Vous voulez savoir comment ? En jouant dans les jeux de rĂŽles et d’imitation dĂźnette, poupĂ©e, playmobiles
, les enfants apprennent Ă  construire un petit scĂ©nario, Ă  imaginer des aventures Ă  leurs personnages. La crĂ©ativitĂ© se nourrit d’abord de ce qu’ils voient, de ce qu’ils vivent, de ce qu’ils connaissent, avant de pouvoir extrapoler. Ces jeux sont super importants, mĂȘme en grandissant. En rĂ©citant une histoire Ă  l’oral avant de pouvoir inventer des histoires, les enfants aiment rĂ©citer presque par cƓur celles qu’ils ont entendues. C’est une façon pour eux de s’approprier les mots, les expressions, les intonations, le dĂ©roulement des actions. En inventant une histoire Ă  l’oral cela peut-ĂȘtre favorisĂ© par des jeux comme le fait d’inventer une histoire avec des mots ou des images imposĂ©es si l’enfant ne sait pas lire. Mais parfois, l’enfant le fait spontanĂ©ment. DjanaĂ© a inventĂ© sa premiĂšre histoire contĂ©e Ă  l’ñge de 6 ans. Elle Ă©tait Ă  l’arriĂšre dans la voiture, a imaginĂ© sur sa portiĂšre un loup et un pot. Elle a inventĂ© une histoire rigolote qu’elle nous a ensuite racontĂ©e plusieurs fois afin de bien la retenir. J’aurais pu l’écrire moi, pour qu’elle en garde une trace, mais elle a voulu l’écrire elle. Donc elle a fait un brouillon, on a corrigĂ© les fautes et elle l’a réécrite au propre. C’est une histoire courte, Ă  la hauteur de son Ăąge, mais une premiĂšre belle expĂ©rience. En Ă©crivant une histoire quand l’enfant sait Ă©crire, il aura plus de plaisir Ă  inventer des histoires Ă  l’écrit. Il peut effacer, recommencer, travailler son histoire Ă  son rythme. Je connais des enfants de 10 ans qui ont Ă©crit de vĂ©ritables petits romans sur plusieurs mois. Toutes les idĂ©es d’écriture proposĂ©es plus haut sont possibles avec des enfants qui savent Ă©crire, peu importe leur niveau d’écriture. C’est en forgeant que l’on devient forgeron, c’est en Ă©crivant que l’on devient Ă©crivain 🙂 Il est aussi possible d’écrire sur ordinateur, c’est moins fastidieux qu’à la main, et on peut effacer et réécrire plus facilement. En Ă©crivant une histoire illustrĂ©e je pique l’idĂ©e Ă  ma fille qui vient d’écrire une mini histoire illustrĂ©e, d’une princesse et d’un cheval qu’elle sauve parce qu’il Ă©tait maltraitĂ©. Elle a Ă©crit une phrase sur la page de gauche et fait un dessin sur la page de droite. L’histoire Ă©tait un prĂ©texte aux dessins, ou l’inverse, peu importe. L’essentiel c’est qu’elle se soit amusĂ©e. Dans la mĂȘme lignĂ©e, je connais deux jeunes demoiselles de 11 ans qui Ă©crivent une BD Ă  deux l’une Ă©crit, l’autre illustre. Je trouve ça gĂ©nial comme projet. En n’écrivant pas pour ĂȘtre lu HĂ© oui, les enfants peuvent inventer une histoire et mĂȘme Ă©crire certaines choses mais pas pour ĂȘtre lus, plutĂŽt pour ĂȘtre entendus s’ils la content, ou vus s’ils la jouent comme une piĂšce de théùtre. Ce sont aussi de beaux projets Ă  monter et Ă  encourager. J’espĂšre que cet article vous aura donnĂ© des envies d’écrire. Personnellement, depuis que j’ai commencĂ© avec mon premier roman Les DĂ©boussolĂ©s Anonymes », je ne m’arrĂȘte plus. C’est une obsession 😀 Prenez garde, peut-ĂȘtre que je vais vous contaminer 🙂 DĂ©couvrez GRATUITEMENT le livret avec mes 20 meilleures astuces qui vous permettront de cultiver le plaisir d’apprendre en famille Articles les plus vus Les sujets Les enfants adorent les histoires. Ils aiment en Ă©couter, en lire et s’en inventer pour eux-mĂȘmes et leurs amis. Et les adultes, parents et Ă©ducateurs peuvent Ă©galement se prĂȘter Ă  ce jeu de partage. C’est l’occasion pour tout le monde, petits et grands, de s’autoriser Ă  rĂȘver Ă©veillĂ© et Ă  dĂ©ployer son imaginaire. Comment s’y prendre pour inventer une histoire, la raconter, lui donner du relief Ă  l’oral ? Bien sĂ»r il n’y a pas qu’une seule maniĂšre de s’y prendre et l’élan, l’envie sont dĂ©jĂ  deux moteurs primordiaux pour se lancer. Voici quelques pistes pour dĂ©marrer votre narration et partager vos histoires, uniques et singuliĂšres comme vous et votre enfant. Pourquoi inventer une histoire pour son enfant ? Alors que votre bibliothĂšque croule sous les derniĂšres nouveautĂ©s ou emprunts de bibliothĂšque, pourquoi explorer d’autres univers narratifs ? La richesse de l’édition jeunesse permet de trouver son compte d’histoires pour s’émouvoir, rire, s’instruire. Cependant, raconter sa propre histoire, imaginaire, rĂ©elle ou romancĂ©e, convoque d’autres ressorts du lien entre l’éducateur et l’enfant. Dans le cadre familial, l’histoire portĂ©e par la voix et la gestuelle d’un proche prend une valeur particuliĂšre. Ce que choisit de raconter l’adulte s’inspire de son expĂ©rience, de sa propre enfance et de ce qu’il souhaite transmettre. On peut mĂȘme parler de patrimoine oral familial. D’ailleurs, de nombreux auteurs ont tirĂ© leurs romans ou contes d’histoires qu’ils avaient imaginĂ©es pour des membres de leurs familles, petits- enfants ou neveux. La plus cĂ©lĂšbre Ă©tant sans doute la comtesse de SĂ©gur Les Malheurs de Sophie, Un Bon petit diable
. Mais de nombreux auteurs contemporains racontent aussi avoir Ă©crit pour leurs propres enfants. C’est le cas du cĂ©lĂšbre auteur Claude Ponti dont le premier ouvrage, L’album d’AdĂšle Gallimard Ă©tait initialement destinĂ© Ă  sa fille AdĂšle. Au final, d’autres albums ont suivi et aujourd’hui il en a publiĂ©s prĂšs de 80 Ă  l’école des loisirs, avec de nouveaux personnages dont le fameux poussin masquĂ© Blaise. Preuve que la richesse des interactions entre adultes et enfants peut s’avĂ©rer source d’inspiration inĂ©puisable. Mais comment nous parents et proches des enfants pouvons-nous nous aussi accĂ©der Ă  cette crĂ©ation ? Et quels sont les bienfaits d’inventer une histoire Ă  son enfant ? Comment crĂ©er une histoire pour les petits ? Inventer une histoire pour son enfant part souvent d’un Ă©lan, d’un besoin de complicitĂ© ou d’une nĂ©cessitĂ© de rebrasser des Ă©vĂ©nements de la journĂ©e. Comme une envie d’ĂȘtre en dehors du temps, dans une bulle imaginaire. En dĂ©finitive, la qualitĂ© de l’échange importe davantage que l’originalitĂ© de l’histoire. Raconter une histoire pour transmettre de soi Ă  ses enfants Tout d’abord il faut garder Ă  l’esprit une notion fondamentale l’enfant fait confiance Ă  l’adulte pour lui raconter une histoire qui fait grandir. Cette histoire, quels qu’en soient le style et les personnages, est porteuse de messages implicites qui font rĂ©flĂ©chir. Une histoire inventĂ©e est avant tout personnelle et destinĂ©e Ă  un enfant en particulier. Elle fait partie du registre de l’intime et n’a pas vocation Ă  ĂȘtre transmise Ă  d’autres enfants sauf cas des Ă©crivains bien sĂ»r. Jacques, le papa d’une petite fille de 6 ans utilisatrice de l’enceinte Merlin a acceptĂ© de tĂ©moigner sur cette question. Je ne suis pas souvent Ă  la maison Ă  l’heure du coucher. Alors quand je suis lĂ , ma fille me sollicite beaucoup. Nous avons Ă©tabli un petit rituel du soir. Elle m’appelle quand elle est prĂȘte Ă  dormir et je lui raconte une histoire de Coco lapin ». Je ne sais pas trop comment ça m’est venu ce nom-lĂ . Sans doute des restes de Winnie l’Ourson ! Toujours est-il que ce Coco lapin n’existe que pour nous deux. Il fait beaucoup de bĂȘtises, mĂȘme si sa maman le met en garde. J’avoue que dans ce registre c’est un peu moi enfant qui ressurgit ! Le pantalon neuf dĂ©chirĂ© dans la cour, les bonbons mangĂ©s en cachette, les bombes Ă  eau
 J’aime bien partager ces petites histoires toutes simples qui se terminent toujours bien. Maintenant qu’elle a grandi, ma fille invente ses propres histoires de Coco Lapin qu’elle tient Ă  me raconter. C’est trĂšs Ă©mouvant pour moi. J’ai vraiment le sentiment d’avoir partagĂ© quelque chose d’important avec elle, quelque chose qui va rester entre nous longtemps. »Jacques, papa de Capucine, 6 ans Les sources d’inspiration pour crĂ©er une histoire pour enfants Les sources d’inspiration sont multiples pour inventer une histoire. Comme on le voit avec Jacques, il peut s’agir de personnages revisitĂ©s et d’anecdotes personnelles. Mais il n’y a pas de limites, seulement une envie de partager et de se faire plaisir en racontant. Pour les personnages, on pourra puiser dans les registres variĂ©s des animaux trĂšs frĂ©quents en littĂ©rature jeunesse pour les plus jeunes, jusqu’à 8 ans,personnages de livres Cornebidouille inventĂ©e par Magali Bonniol et Pierre Bertrand, conte musical Dorothy du Magicien d’Oz, opĂ©ra Papageno inventĂ© par Mozart, cinĂ©ma Charlie Chaplin et une infinitĂ© de personnages d’hier et d’aujourd’hui Ă  convoquer pour l’occasion, de Barbapapa Ă  Mortelle AdĂšle, en passant par Tom Tom et Nana et Emma et Loustic
personnages historiques NapolĂ©on, Nelson Mandela
,hĂ©ros et super-hĂ©ros, dieux et dĂ©esses de la mythologie Ă©gyptienne, grĂ©co-romaine, nordique,membres de la famille, ancĂȘtres et amis,le jeu de cartes Ă  raconter par exemple celui de Jean-François Barbier, Contes Ă  la carte, Éditions Thierry Magnier. Ensuite, le ou les personnages Ă  l’oeuvre vivent une aventure, surmontent des Ă©preuves et trouvent des solutions pour rĂ©soudre leurs problĂšmes. Comment construire une histoire ou un conte pour enfant ? La crainte des parents face Ă  l’invention d’une histoire est double ne pas avoir d’idĂ©es et ne pas rĂ©ussir Ă  terminer l’histoire. On a vu qu’en choisissant sa source d’inspiration et en utilisant son expĂ©rience personnelle les idĂ©es germent plus facilement. Maintenant voyons comment cadrer cette aventure pour qu’elle dure 10 Ă  15 minutes et non 1h ! Surtout si vous la racontez Ă  l’heure du coucher. Comme votre rĂ©cit part d’une improvisation totale, difficile d’en prĂ©voir la fin Ă  l’avance. Voici quelques conseils et techniques pour ne pas se laisser dĂ©border et ne pas diluer votre intrigue. Adopter un plan en 3 parties exposition, dĂ©veloppement, dĂ©nouement Par exemple, imaginons qu’Ulysse Ă©choue sur une nouvelle Ăźle qui semble dĂ©serte. Que fait-il ? Il part en exploration avec ses hommes. Que dĂ©couvrent-ils ? Des boĂźtes impossibles Ă  ouvrir. Que peuvent-elles bien contenir ? Et que pourrait-il tenter pour essayer des les ouvrir ? Un singe les observe et se moque. Sans doute sait-il quoi faire. Quelle ruse Ulysse va-t-il mettre en oeuvre pour l’amener Ă  ses fins ? Il faut imiter le chant d’une sirĂšne pour ouvrir les boĂźtes qui gardaient prisonniers des oiseaux magiques. Ceux-ci vont pouvoir guider Ulysse jusqu’à sa prochaine Ă©tape. Fin de l’histoire. Dans cet exemple, on part du principe que l’enfant connait dĂ©jĂ  l’OdyssĂ©e d’Ulysse. L’exposition prĂ©sente les personnages. Puis survient le problĂšme comment ouvrir les boĂźtes et les diffĂ©rentes possibilitĂ©s dont celle du singe, c’est le dĂ©veloppement. Enfin Ulysse trouve une rĂ©solution et peut repartir. Limiter le nombre de personnages Il est prĂ©fĂ©rable de se limiter Ă  un personnage principal et deux ou trois secondaires pour garantir un format de type conte oral ». En fonction de l’ñge des enfants, le temps d’écoute varie entre 5 Ă  15 minutes. Plus il y a de personnages, plus vous vous sentirez obligĂ©s de dĂ©velopper et plus votre histoire s’étirera. Pour dĂ©buter, concentrez-vous sur un personnage central connu de votre enfant et dont vous imaginerez une aventure adaptĂ©e Ă  ses prĂ©occupations. Choisissez des personnages facilement identifiables auxquels vous prĂȘterez votre touche d’originalitĂ© un manchot inspecteur de police, un enfant aveugle qui lit dans les pensĂ©es, un chevalier sans cheval
 Relancer la narration en interrogeant l’enfant À chaque moment-clĂ©, vous pouvez solliciter la participation de votre enfant. Ou s’il souhaite rester spectateur, vous pouvez poser vous-mĂȘmes les questions et y rĂ©pondre. Cela vous aidera Ă  improviser la suite et relancera l’intĂ©rĂȘt de votre jeune auditeur. Que va-t-il se passer ? Que pourrait faire Ulysse ? Si votre enfant vous donne des idĂ©es, veillez Ă  garder la main. Sans quoi vous risquez de perdre le fil de votre intrigue ! Tout comme au théùtre, les acteurs ont l’habitude d’ĂȘtre haranguĂ©s par les enfants, prenez en compte leur intervention et poursuivez. Evangelos Mpikakis pour Unsplash Choisir un thĂšme porteur Pour inventer une histoire il faut improviser. Alors choisissez un thĂšme avec lequel vous ĂȘtes Ă  l’aise ! Si vous vous ennuyez, vous aurez du mal Ă  convaincre. Que ce soit dans le registre de l’aventure, du fantastique ou du rĂ©el, il doit se passer quelque chose ». C’est le ressort dramatique de toute histoire. Ajouter des dĂ©tails pour crĂ©er une atmosphĂšre particuliĂšre Par exemple ici avec Ulysse, ces boĂźtes peuvent ĂȘtre brĂ»lantes ou glaciales, sentir mauvais ou dĂ©gager un parfum enivrant
 Ces quelques dĂ©tails surnaturels ajoutent Ă  l’ambiance mystĂ©rieuse et plongent les jeunes oreilles dans un univers imaginaire complet. En sollicitant ses sens de façon abstraite, vous aidez votre enfant Ă  se fabriquer des images mentales. Ce sont d’ailleurs ces images qui lui laisseront une impression durable d’enchantement et un souvenir prĂ©cieux de ce moment passĂ© avec vous. On l’a vu avec l’exemple de Jacques et sa fille, les enfants ont aussi envie d’inventer leurs propres histoires. DĂšs l’ñge de 2 ans, ils imaginent de courts scĂ©narios mettant en scĂšne leur doudou. Souvent accompagnĂ© de mime et d’objet, les histoires sont simples et brĂšves doudou est tombĂ©, doudou mange une carotte etc.. AprĂšs la scolarisation en maternelle et l’écoute de nombreuses histoires, les enfants dĂ©veloppent leur rĂ©pertoire de personnages et de situations doudou organise une grande fĂȘte d’anniversaire, mais une sorciĂšre lui jette un sort d’invisibilitĂ©. Avec l’ñge ce rĂ©pertoire s’étoffe et les enfants sont capables d’imaginer de nouveaux contextes. Ils s’inspirent de leur quotidien, de leurs Ă©motions ainsi que d’une multitude d’informations histoires, documentaires, visites de musĂ©es, théùtre
. Cependant ils ont souvent du mal Ă  trouver une rĂ©solution. Mais il ne faut pas oublier que conclure c’est aussi mettre fin au jeu. Et bien sĂ»r les enfants n’ont jamais envie d’arrĂȘter de jouer ! Pour les inciter Ă  terminer leur histoire, vous pouvez limiter le temps avec un minuteur ou un sablier, ou encore programmer l’activitĂ© suivante retour au calme ou tĂąche comme mettre la table
. Survivre pendant 15 ans, coupĂ©s du monde, sur un Ăźlot dĂ©sert de l’ocĂ©an Indien d’1 km2. C’est ce qu’on rĂ©ussi Ă  faire une poignĂ©e d’esclaves malgaches au XVIIIe siĂšcle. Dans une exposition qui dĂ©bute samedi 17 octobre, le chĂąteau des ducs de Bretagne Ă  Nantes retrace cette incroyable Ă©popĂ©e, celles des esclaves oubliĂ©s de l’üle Tromelin. Tout commence le 17 novembre 1760 Ă  Bayonne, lorsque l’Utile, un navire nĂ©grier de la Compagnie française des Indes orientales, appareille avec 142 hommes d’équipage Ă  son bord. Au hasard d’une mission Ă  Madagascar, au lieu-dit Foulpoint, il a pris dans sa cargaison des vivres mais aussi, de maniĂšre tout Ă  fait illicite, une cargaison d’esclaves pour les emmener discrĂštement vers les plantations des Mascareignes, l’archipel formĂ© par la RĂ©union, l’üle Maurice et Rodrigues », raconte Pierre Chotard chef de projet de l’exposition au musĂ©e d’histoire de Nantes. Pour Ă©viter de se faire repĂ©rer, le capitaine a eu l’imprudence de s’engager sur une route un peu plus hostile. Cette erreur l’a amenĂ© Ă  s’échouer sur un Ăźlot qui s’appelait alors l’üle des Sables et qui se trouve au nord de la RĂ©union ». Une promesse tenue 15 ans plus tard Sur les 160 esclaves qui avaient Ă©tĂ© achetĂ©s en fraude, seuls 80 rĂ©chappent Ă  ce naufrage du 31 juillet 1761, aux cĂŽtĂ©s des 122 membres d’équipage encore en vie. Pendant deux mois, ils cohabitent tous ensemble sur ce minuscule terrain sablonneux balayĂ© par les vents. Un petit nombre d’entre eux a rĂ©ussi Ă  construire un navire de secours. Ils ont alors embarquĂ© seulement l’équipage blanc en laissant les esclaves sur place avec la promesse d’aller les chercher un jour », dĂ©crit Pierre Chotard. AprĂšs avoir regagnĂ© Madagascar, le commandant en second de l’Utile, BarthĂ©lĂ©my Castellan du Vernet tente Ă  de nombreuses reprises de tenir sa parole en lançant des missions de sauvetage. En vain Le gouverneur de l’Île de France [l’Île Maurice actuelle] s’est montrĂ© hostile Ă  cette idĂ©e. Les autoritĂ©s ont considĂ©rĂ© que les esclaves avaient Ă©tĂ© perdus corps et biens et qu’il n’y avait aucune chance de les retrouver vivants ». Il faudra attendre 1773 pour qu’un navire repĂšre les survivants de l’üle de Sable. Deux opĂ©rations de secours sont lancĂ©es, mais elles Ă©chouent tour Ă  tour On sait notamment qu’un marin a essayĂ© de dĂ©barquer mais il s’est lui-mĂȘme retrouvĂ© coincĂ© pendant un an avec les naufragĂ©s. Il a rĂ©ussi Ă  reconstruire un nouveau de bateau de secours sur lequel il est parti avec les derniers hommes ». L’embarcation de fortune disparait malheureusement en mer. Ce n’est que le 29 novembre 1776, 15 ans aprĂšs le naufrage de l’Utile, que le chevalier de Tromelin, qui donnera son nom Ă  l’üle, rĂ©cupĂšre finalement les tous derniers survivants Ă  bord de La Dauphine sept femmes et un enfant de huit mois. Les conditions de vie des survivants GrĂące aux rĂ©sultats de quatre missions archĂ©ologiques effectuĂ©es entre 2006 et 2013 sur ce petit bout de terre, l’exposition L’üle des esclaves oubliĂ©s » explique comment ces naufragĂ©s se sont adaptĂ©s et comment ils ont survĂ©cu. Les objets retrouvĂ©s lors de fouilles sous-marines et terrestres permettent de comprendre leur quotidien. Dans des conditions particuliĂšrement difficiles et en utilisant les restes du navire l’Utile, les naufragĂ©s ont rĂ©ussi Ă  recrĂ©er un hameau avec quelques bĂątiments et Ă  fabriquer des outils et des ustensiles de cuisine. Pour la nourriture, ils se sont aussi dĂ©brouillĂ©s avec la faune environnante Il y avait des tortues en abondance et aussi des oiseaux qui Ă©taient attrapĂ©s puis grillĂ©s », dĂ©taille Pierre Chotard. Ce qui Ă©tait le plus compliquĂ©, c’était l’approvisionnement en eau. Les Français avaient creusĂ© un puits au dĂ©part, et ils ont rĂ©ussi Ă  conserver ce point d’eau ». Pour que les visiteurs visualisent encore un peu plus leurs conditions de vie extrĂȘmes, l’exposition s’appuie Ă©galement sur la bande dessinĂ©e Les esclaves de Tromelin de Sylvain Savoia, un artiste qui a participĂ© Ă  l’une des expĂ©ditions archĂ©ologiques sur l’üle. À travers ces dessins, il redonne lui aussi la parole Ă  ces hommes et ces femmes abandonnĂ©s en plein ocĂ©an Indien. Une poignĂ©e d’esclaves oubliĂ©s. Depuis une vingtaine d’annĂ©es, le chĂąteau des ducs de Bretagne de Nantes, l’un des principaux ports nĂ©griers de France, s’efforce de rĂ©concilier la ville avec cette pĂ©riode sombre de son passĂ© en organisant rĂ©guliĂšrement des Ă©vĂ©nements sur ce thĂšme. Cette nouvelle exposition ne parle pas directement du commerce triangulaire ni de l’activitĂ© dans les plantations, mais elle met en lumiĂšre une histoire universelle dans laquelle n’importe quel individu peut se projeter », estime Pierre Chotard. Pour le responsable du musĂ©e d’histoire, l’aventure des naufragĂ©s du Tromelin a avant tout une dimension romanesque. Car, aussi tragique soit-elle, cette histoire recĂšle aussi une part d’humanitĂ© Il faut imaginer le commandant en second, secouĂ© par sa conscience, continuer des annĂ©es aprĂšs de plaider la cause d’esclaves sans doute morts. C’est intĂ©ressant de voir que sa parole l’engage au-delĂ  des certitudes de son Ă©poque. C’est trĂšs Ă©mouvant ». Renseignements pratiques Le chĂąteau-musĂ©e de Nantes StĂ©phanie TrouillardFrance 24 AccĂ©dez Ă  l’article source International Linus et Sabina Jack ont passĂ© une semaine sur une Ăźle dĂ©serte aprĂšs le naufrage de leur bateau. Ils ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s grĂące Ă  un message tracĂ© sur le sable. Le couple Jack Ă©tait portĂ© disparu. Il a finalement Ă©tĂ© retrouvĂ© grĂące Ă  un SOS tracĂ© sur le sable d'un atoll de MicronĂ©sie. © Ambassade amĂ©ricaine de Kolonia L'histoire du couple Jack est digne d'un scĂ©nario hollywoodien. Ces deux naufragĂ©s perdus sur une Ăźle dĂ©serte ont Ă©tĂ© secourus jeudi dernier en MicronĂ©sie grĂące Ă  un message laissĂ© sur le sable. Comme le raconte The Independent, les deux navigateurs n'avaient plus donnĂ© signe de vie aprĂšs avoir pris le large le 17 aoĂ»t de l'Ăźle de Weno, considĂ©rĂ©e comme la capitale de cet État du Pacifique constituĂ© de plusieurs archipels. Naviguant en direction de la petite Ăźle de Tamatam, Ă  plus de 250 kilomĂštres de leur point de dĂ©part, le couple de quinquagĂ©naires a fait naufrage Ă  proximitĂ© de l'atoll de Fayu qu'il a pu rejoindre grĂące Ă  l'annexe de son embarcation. SauvĂ©s par une lampe torche Sur ce confetti au milieu de l'ocĂ©an, sans tĂ©lĂ©phone satellite et avec peu de vivres, les Jack n'avaient que peu de chances d'ĂȘtre secourus. Ils doivent finalement leur salut Ă  une simple lampe torche. AlertĂ©s par des habitants de l'Ăźle de Tamatam oĂč le couple Ă©tait attendu, la police maritime nationale de MicronĂ©sie et les gardes-cĂŽtes amĂ©ricains de Guam ont lancĂ© des opĂ©rations de recherche sur une zone trĂšs large sans parvenir Ă  repĂ©rer le bateau ni ses occupants pendant une semaine. AprĂšs avoir ratissĂ© plus de 25 000 kilomĂštres carrĂ©s, un bateau participant aux recherches a finalement aperçu un halo lumineux mercredi dernier. Un avion a alors Ă©tĂ© orientĂ© vers la zone d'oĂč provenait la lumiĂšre le lendemain et en survolant le minuscule atoll de Fayu, il a repĂ©rĂ© un message SOS de plus de 6 mĂštres tracĂ© sur le sable par les naufragĂ©s. Des photos publiĂ©es sur la page Facebook de l'ambassade amĂ©ricaine de Kolonia, une autre Ăźle de MicronĂ©sie, indiquent que les deux aventuriers avaient aussi bĂąti un abri pour se rĂ©fugier. Sabina et Linus Jack n'ont finalement Ă©tĂ© secourus que vendredi, car le premier navire envoyĂ© sur place n'a pas pu entrer dans le lagon peu profond. Il ne leur restait que peu de vivres au moment oĂč les secours sont arrivĂ©s. Ils sont en bonne santĂ© et attendent un bateau pour rentrer chez eux », a indiquĂ© l'ambassade amĂ©ricaine sur les rĂ©seaux sociaux. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Perdu sur une Ăźle dĂ©serte, un couple est sauvĂ© par un SOS sur le sable 7 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.

inventer une histoire sur une ßle déserte